La Course des héros, c’est un concept qui consiste à courir ou marcher 6 km, sponsorisé par des proches, au profit d’une association. Ainsi, chaque héros, pour pouvoir courir, marcher ou voler ces 6 km, doit relever le défi de collecter auprès de ses amis, de sa famille ou de ses collègues un minimum de 250 € de dons pour l’association qu’il a choisi de soutenir.
Plus de 100 000 personnes se sont déjà mobilisées et ont collecté plus de 5 millions d’euros pour plus de 300 causes différentes.
Cette année était la 5e édition de cette course un peu particulière. La course des héros, à Paris, a eu lieu le 22 juin, dans le parc Saint-Cloud.
2 555 € récoltés
Myriam Bouba, présidente de l’association Fées papillons de Blainville, est responsable du service appartements du centre d’habitat Horizons (Avenir APEI) qui héberge des personnes en situation de handicap mental, à Marly-le-Roi (Yvelines) précise : « Comme notre association a besoin de fonds et que les Fées blainvillaises étaient engagées dans d’autres événements, j’ai proposé aux éducateurs de mon service de travailler sur la Course des héros de Paris. »
L’organisation d’un concours de pétanque et d’une brocante, ainsi que la vente de brioches, de gâteaux orientaux et de thé à la menthe « ont ainsi permis de récolter l’argent nécessaire. »
Une réelle réussite pour ce projet car, après deux mois de mobilisation, « 2 555 € ont été récoltés et huit personnes ont pu porter le dossard lors de cette course, dans le parc de Saint-Cloud. Cette action solidaire, qui va permettre de soutenir les actions des Fées, fut également l’occasion de mettre en lumière les personnes en situation de handicap engagées au profit des enfants fragilisés par la maladie », se réjouit Myriam Bouba.
C’est à la mairie que Daniel Françoise, maire, des conseillers municipaux et les Fées papillons ont accueilli l’équipe des héros de Marly-le-Roi. « On garde précieusement et momentanément cet argent pour pouvoir venir en aide aux enfants et fratries qui vont en avoir besoin bientôt», explique Sandrine Mottais, la trésorière.
Le nombre de donneurs de sang augmente
Blainville sur Orne – 27 mai 2014
À chaque collecte de sang, le nombre de donneurs est en augmentation, comme le nombre de premiers donneurs. Samedi, 13 nouveaux donneurs se sont inscrits à l’Amicale de Blainville-Bénouville, ce qui porte à 62 dons la récolte de samedi.
Parallèlement à cette collecte de sang et à la demande de l’association des Fées papillons, l’Etablissement français du sang a envoyé un médecin supplémentaire qui puisse s’entretenir avec les personnes volontaires pour un don de moelle osseuse. Cette action fait suite à un défi des Fées papillons qui, en avril, s’était donné comme objectif de trouver quatre donneurs de moelle à Blainville.
Finalement, 28 personnes se sont présentées. « Toutes ces personnes seront inscrites sur le registre international des donneurs de moelle osseuse permettant de retrouver plus facilement un donneur compatible avec un malade. En dehors de la famille proche, il y a une chance sur un million de trouver un donneur compatible », précise Sandrine de l’association Les Fées papillons.
Un défi relevé haut la main par les Fées Papillons
Blainville sur Orne – 28 avril 2014
Témoignages
« On a été au bout de notre défi et même au-delà ! Les Blainvillais ont été très réactifs »,lancent les filles de l’association les Fées papillons, créée il y a quelques mois avec comme objectif d’aider les enfants malades et leur famille.
Après avoir vu les statistiques de l’EFS (Établissement français du sang) concernant les donneurs de moelle osseuse, les Fées se sont mis en tête de faire bouger les chiffres.
La Basse-Normandie compte 1,5 million d’habitants pour à peine plus de 6 000 inscrits sur le registre des donneurs. « L‘EFS projette 650 nouveaux inscrits dans la région, explique Elodie, vice-présidente. Après un rapide calcul, nous nous sommes rendu compte qu’à Blainville, il nous faudrait trouver quatre inscriptions. »
La 9e semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse s’est déroulée du 7 au 12 avril. Sandrine, Karine, Elodie, Laurent et Eric ont prospecté, rencontré les élèves de CE2, CM1 et CM2 avec l’appui de Barbara Favier, la directrice de l’école Joliot-Curie. Ils ont aussi discuté avec les parents aux sorties de l’école, sont allés à la rencontre de nombreux Blainvillais et ont diffusé des infos sur les panneaux lumineux.
À la question : « Connaissez-vous le don de moelle osseuse ? » Bien peu de personnes ont répondu par l’affirmative. « Je ne m’étais jamais posé la question, avoue Karine, 38 ans. En m’inscrivant, j’ai pris conscience qu’en donnant un peu de moi, je peux tout simplement sauver une vie. J’ai une réelle envie que le chacun pour soi devienne le chacun pour tous. J’espère un jour être compatible avec un malade et lui permettre de vivre. »
Se dire que ce geste simple peut sauver des vies « a suffi à me mobiliser, confie Séverine, 35 ans. Comme je suis donneuse de sang, je pensais bêtement qu’on viendrait me chercher en cas de besoin. Ce que j’aimerais maintenant, c’est de pouvoir mobiliser d’autres personnes autour de moi. »
Pour Anne, 38 ans, le fait d’avoir la possibilité d’adhérer directement dans sa commune « est un plus incontestable. Cela s’impose comme un acte citoyen. Je ne l’ai pas fait avant, par manque de temps peut-être, par négligence sûrement. J’ai pris conscience que s’il s’agissait de mon enfant, j’aimerais que tout un chacun fasse la même chose. »
Romain, 21 ans, était un peu au courant du sujet car il avait rencontré le papa de la petite Mathilde,« mais l’occasion de m’inscrire ne s’était pas présentée. Pour moi, c’est comme un don du sang, je trouve ça normal et espère pouvoir donner au cas où ça se présente, donner une chance de survie au malade. L’action des Fées a permis de concrétiser l’idée qui avait déjà fait son chemin. »
À la fin de la semaine, ce sont 28 futurs donneurs qui avaient donné leur accord. Un beau succès. Une partie des Fées a, depuis, rencontré le Dr Valérie Lefèvre de l’EFS Normandie, référent de la moelle osseuse. « Grâce à cette opération, nous ajouterons un médecin supplémentaire aux prochaines collectes de sang les 24 mai et 30 août, pour ne pas perturber l’attente des donneurs de sang », affirme le docteur Lefèvre.
Site internet : www.dondemoelleosseuse.fr
Les Fées papillons lancent un défi aux Blainvillais
Blainville-sur-Orne –
Sandrine, Elodie, Laurent, Géraldine et Karine, une partie des Fées papillons expliquent aux élèves le sens de leur action en faveur du don de moelle osseuse
« Il ne faut pas attendre de se sentir concerné pour agir. » La 9e semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse se déroulera du 7 au 12 avril, avec un objectif ambitieux : inscrire 18 000 nouveaux donneurs en 2014. L’enjeu est de donner une chance supplémentaire à chaque malade d’accéder à la guérison. En France, 2 000 personnes ont besoin de ce traitement chaque année.
Quatre inscriptions
L’association blainvillaise Les fées papillons, impliquée dans toutes les maladies ayant besoin d’une greffe, prend à bras-le-corps la situation. « Nous avons décidé, avec les collègues de l’association, de relever un défi pendant cette semaine. Quand on lit les statistiques de l’Établissement français du sang, on s’aperçoit qu’en Basse-Normandie il y a 1,5 million d’habitants et seulement 6 182 personnes inscrites. L’EFS projette 650 nouveaux inscrits dans la région, explique Elodie, vice-présidente. Après un rapide calcul, nous nous sommes rendu compte qu’à Blainville, il nous faudrait trouver quatre inscriptions. »
Sandrine, trésorière poursuit : « Nous actionnons notre réseau, radio, télévision, presse écrite, Facebook, Twitter… ainsi que les panneaux lumineux dans le centre-ville. Nous avons aussi rencontré les enfants de CE2, CM1 et CM2 à l’école Joliot-Curie pour éveiller leur curiosité et transmettre l’information aux parents. »
Le voeu le plus cher des Fées papillons : réussir ce défi et même faire mieux. Elles ont une semaine pour y arriver !
Des adultes, des enfants se trouvent pris au piège de cette maladie.
Valérie, 45 ans, cumule rhinos, conjonctivites, gingivites… Le médecin l’envoie aux urgences et détecte une leucémie. Tout s’écroule et s’accélère, elle se retrouve à Baclesse et doit subir une greffe de moelle osseuse. « Ayant un frère compatible, les risques de récidive sont moindres. Mon frère a été prélevé de sa moelle osseuse et j’ai reçu son don avec bonheur. Mon frère m’a sauvé la vie et m’appelle « sa soeur de sang » ! »
Martine, 60 ans, est inscrite sur un fichier national et international « en sachant qu’une compatibilité est très rare. Longtemps après, le centre m’appelle pour me dire que je suis compatible avec un adolescent aux Pays-Bas. La ponction a eu lieu. J’ai toujours espéré que ce garçon croque la vie à pleine dent maintenant, le don étant anonyme, je n’en sais rien. »
À 40 ans, Sandrine est maman d’une petite fille de 6 ans à l’époque. « Des bleus, des ganglions apparaissent, on court chez le médecin le verdict est sans appel, la petite a une leucémie ! La nouvelle a été rude et brutale. Elle reçoit des plaquettes et des globules rouges. Nous n’osons pas imaginer la suite si des personnes n’avaient pas fait la démarche pleine de générosité. Aujourd’hui, grâce à la chimio, aux donneurs, aux médecins, notre fille est guérie. »
Pour cette famille, c’est maintenant une évidence, il est de leur devoir de donner du sang, des plaquettes, de la moelle. « Ça ne coûte rien mais ça rapporte beaucoup. Et nous avons le sentiment d’être utiles à des personnes qui se battent au quotidien pour faire face à la maladie. »
Les Fées papillons vont étendre leur action à d’autres hôpitaux
Les Fées papillons, anciennement Rhezhome, est une association créée il y a deux ans. Elle s’occupe des familles de personnes hospitalisées. Myriam Bouba, la présidente, a fait le bilan de l’année.
Le site internet, entièrement modifié, fonctionne bien car 225 visiteurs ont lu les infos en janvier et 174 y sont retournés entre le 1er et le 21 février. De plus, grâce à Facebook et Twitter, les infos sont relayées au-delà de la région. « Nous avons un partenariat fidèle, tel que le Stade Malherbe, le cabinet Barré, le fleuriste Le Castellan, le parc Girafou de Bénouville et bien d’autres. Mais il nous faut trouver d’autres partenaires pour pérenniser les actions de l’association », se réjouit Myriam.
Nouveaux partenariats
Si un partenariat existe, notamment avec le CHU de Caen, l’association va prendre contact avec les hôpitaux périphériques de Basse-Normandie « ayant moins de moyens ». Une première rencontre a déjà eu lieu au service pédiatrique de l’hôpital d’Alençon. Un premier envoi de jouets pour la décoration du service est prêt à partir.
Une valise de cadeaux a également été achetée pour le service onco-pédiatrique du CHU de Caen, afin de faciliter les soins douloureux et anxiogènes des plus petits.
Les projets sont encore nombreux et visent notamment les hôpitaux de Flers, Cherbourg, Avranches, Lisieux, Argentan et Falaise.
Toujours de bonnes actions en perspective
Des événements sont en cours avec le Stade Malherbe, avec la chorale La Licorne… Des réflexions avancent au sujet de la journée Les cloches à l’hôpital, moment festif réservé aux enfants hospitalisés à Pâques, qui devrait avoir lieu le 15 avril. Pour La Rochambelle, 58 personnes sont inscrites. « C’est très bien mais il faudrait trouver un moyen de se faire remarquer, avec des ballons, des déguisements… Au retour de la course, nous avons prévu d’organiser entre nous une soirée festive. » En septembre l’association sera présente au Forum des associations, avant la 2e édition du Match de foot en mémoire de la petite Mathilde.
Le volet soutien aux malades et leur famille fonctionne bien puisque « l’association a des rapports entretenus avec un enfant greffé, dont la santé est encore fragile, une dame atteinte d’un cancer et une jeune femme anorexique à qui l’association a proposé un shooting photo, après le passage d’une coiffeuse et d’une maquilleuse ».
L’association Rhezhome change de nom mais pas d’objectif
Blainville sur Orne – le 25 décembre 2013
Une assemblée générale extraordinaire pour l’association Rhezhome, qui s’est réunie samedi. À l’ordre du jour, plusieurs rubriques : d’abord, la modification du nom qui devient « Les fées papillons », tout en gardant en complément le nom de Rhezhome appuyé par une petite précision,« un battement d’ailes suffit à insuffler de la magie ».
Un nouveau site internet est en train de se mettre en place, les travaux sont bien avancés. La nouvelle adresse du siège social de l’association est désormais au 2, rue des Alizés, 14 550 Blainville-sur-Orne. Avec ce changement de nom et la nouvelle adresse, les nouveaux statuts ont été proposés et adoptés.
De nombreuses actions pour 2014
L’association continue de travailler avec les mêmes objectifs qu’avant, à savoir assister les familles qui ont un proche atteint d’une grave maladie et qui ont besoin d’aide.
Cette année, les membres ont effectué des actions comme le repas au Stade d’Ornano et les matches de foot indoor au gymnase, permettant de récupérer des fonds afin d’assister Lyroï, un petit garçon en attente d’une greffe de moelle, et Nadia, une maman épuisée par le traitement d’un cancer et qui ne peut plus s’occuper de son fils.
De nombreuses actions se préparent dès le début de l’année. L’opération les Clôches à l’hôpital en 2013, qui a permis de gâter les petits malades bloqués à l’hôpital à Pâques, sera reconduite en 2014. De même, le repas avec le Stade Malherbe ayant rapporté 5 000 € l’an passé sera proposé le 29 mars. Les rendez-vous s’étaleront ainsi toute l’année, avec la semaine du Don de moelle, du 7 au 12 avril ; la Rochambelle en juin, le Forum des associations en septembre et à l’étude une participation au Téléthon en fin d’année.
L’association repart d’un bon pied, avec une équipe déterminée : Myriam Bouba, présidente et Elodie Deleu vice-présidente. Stéphanie Surillet est la secrétaire et Géraldine Devaux secrétaire adjointe. La trésorière est Sandrine Mottais. Laurent Quesnel est chargé d’animation et Laetitia Lepleux de la communication.
Le bureau de l’association Rhezhome a été renouvelé
Blainville sur Orne – le 2 décembre 2013
L’association Rhezhome a été créée il y a trois ans, après le décès de la petite Mathilde Bergeot, pour venir en aide aux familles des enfants malades. Lors de la dernière assemblée générale, Eric, le papa de Mathilde ainsi que Virginie, la maman, ont décidé de prendre un peu de recul en quittant le bureau de l’association, tout en restant adhérents à l’association. C’est une équipe très motivée qui a repris le flambeau.
Rhezhome reste dans la continuité de ce qu’elle était jusque-là et avance de manière très active dans ses actions. « Parmi de nombreuses actions, nous voulons communiquer sur la nécessité de donner son sang, ses plaquettes, son plasma et de s’inscrire sur le registre des donneurs de moelle. Nous allons mener des actions auprès des enfants malades hospitalisés ou non, et auprès de leur famille. Enfin, nous les aidons à trouver un logement adapté au handicap afin de réunir la famille », explique Elodie Deleu, infirmière.
Le nouveau bureau est constitué de Myriam Bouba, présidente ; Élodie Deleu, vice-présidente ; Stéphanie Surillet, secrétaire ; Géraldine Devaux, secrétaire adjointe ; Sandrine Mottais, trésorière, et Laurent Quesnel, chargé de l’animation.